Quand la Distillerie fait parler d'elle ... - Ep. 1

Quand la Distillerie fait parler d'elle ... - Ep. 1

Les journaux « l’éveil », « La Montagne centre France » et « le Progrès », ont fait tour à tour des articles sur notre belle distillerie naissante.

Voici un extrait de l’éveil :

Si les brasseries artisanales fleurissent dans le département, la distillerie des Bughes produit le premier whisky artisanal de Haute-Loire.

Et voici le whisky made in Haute-Loire !
"Al Capone et la prohibition ou encore la cuisine des Tontons flingueurs" ! Et voilà toute une imagerie populaire ravivée en entrant dans la Distillerie des Bughes, sur les hauteurs de Solignac-sur-Loire, à Montagnac.
Cette distillerie, la première en Haute-Loire à produire du whisky artisanal, est l'œuvre d'un passionné, Bérenger Mayoux. « Je n'ai pas la notoriété d'une grande maison de whisky, mais j'essaie de tirer le meilleur du grain ». Et pour y arriver, il utilise un seul grain, 100 % malt, car plus il y a de malt, plus l'arôme de grain est présent.
Une gamme intitulée Home Distillers
Ce malt d'orge vient de Belgique, il est légèrement tourbé (c'est ce qui donne son goût fumé au whisky). Autre particularité, procéder à un second palier de brassage pour développer les arômes et voilà révélés les secrets qui font du whisky des Bughes un beau produit.
Bérenger Mayoux a lancé sa gamme, baptisée Home Distillers forte d'un single malt tradition et d'un single malt classic.
Le single malt tradition est composé à 100 % d'orge légèrement tourbée ; il est issu du cœur de la distillation et témoigne de la recherche d'un bel équilibre entre les arômes de l'alcool et le malt. Il est élevé en chêne du Limousin et fini en chêne de Sherry pour l'arrondir. 43° tout de même.
Le single malt classic est lui à 40°. Il est composé à 100 % d'orge tourbée. La distillation laisse plus de place au goût du grain et de la tourbe. Son élevage en fût de chêne américain comme le célèbre Bourbon, diminue les arômes boisés pour laisser ceux du brassage s'exprimer. « À un degré près, les arômes changent, passant du fruité au légèrement floral puis au mentholé et enfin au grain. Je cherche un bon alcool, bien équilibré » explique le jeune homme, qui vient de lancer la production de huit ans d'âge au bas mot.
En 2017, il monte sa société, assurant production et commercialisation. Pour cela, il a eu un coup de pouce de Réseau Entreprendre Auvergne, convaincu par le projet. Il travaille avec le grossiste Marcon à Saint-Bonnet-Le Froid, le neveu de Régis Marcon.
Ses deux whisky ont reçu un très bon accueil ; ils sont distribués par les cavistes au Puy, à Saint-Étienne, Yssingeaux, et dans les cafés et restaurants alentours. Son défi n'est pas des moindres : « réussir à convaincre les amateurs de whisky curieux ».
Nathalie Courtial